Depuis trois ans, un marginal a construit un habitat de fortune sur un terrain abandonné au Port, qui est maintenant envahi par les ordures. Les voisins, confrontés à l’insalubrité des lieux, se trouvent impuissants face à la situation.
Cette triste réalité est vécue quotidiennement par une famille portoise. Farida Govin, une voisine, exprime son dégoût envers la situation. Elle est convaincue que l’insalubrité du voisinage affecte la santé de son petit-fils, fréquemment visité par des rats. Malgré ses efforts pour alerter la mairie et les autorités, la situation demeure inchangée.
La mairie du Port admet être au courant du problème mais se dit bloquée sur le plan juridique, car le terrain est privé. Les tentatives de nettoyage de la zone se sont révélées infructueuses en raison de la complexité de la situation successorale du propriétaire du terrain. De plus, le squatteur, un homme sans identité ni papiers, refuse toute forme d’aide ou de relogement.
Malgré une tentative de placement sous curatelle en 2017, l’homme reste un sujet de préoccupation pour les autorités locales. La commune reconnaît ses limites d’action et espère que l’UDAF pourra prendre des mesures pour assurer la sécurité de l’homme concerné et soulager la famille Govin.
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