Harry, habitant proche du cimetière de Saint-Benoît, doit quitter sa maison pour la création de nouveaux caveaux, une mesure indispensable selon la commune.
L’homme de 64 ans vit dans cette maison depuis des décennies, l’ayant aménagée lui-même avec des restes de faïence des caveaux pour carreler son salon. Il s’oppose à l’expulsion prévue d’ici 2025 en compagnie de deux autres riverains.
Découvrez le reportage de Réunion La 1ère :
A Saint-Benoît, l’extension du cimetière entraîne l’expulsion d’un riverain
« Je ne sais pas si je vais rester ici ou si je serai relogé, mais je suis inquiet », explique Harry, qui aide les visiteurs à entretenir les tombes. « C’est leur choix, mais moi je veux rester. »
Harry est attaché à sa vie dans ce quartier paisible près de la mer et de la rivière, où il pêche. Il souhaite y vivre et mourir, refusant de quitter sa maison malgré les travaux d’agrandissement demandés par la commune pour pallier le manque de place dans les cimetières.
La municipalité prévoit d’étendre le cimetière pour offrir de nouvelles concessions aux familles de Saint-Benoît, en récupérant des terrains occupés sans autorisation et en relogeant les habitants concernés.
Malgré les discussions engagées, certains riverains, dont Harry, s’opposent au déménagement et espèrent trouver une solution alternative avec la commune.
Harry préférerait que la commune envisage la création de nouveaux cimetières ailleurs, préservant ainsi son foyer et son mode de vie.
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