Le groupement Vinci-Bouygues réclame 971 millions d’euros à la Région Réunion pour les surcoûts et impayés liés aux travaux de la Nouvelle Route du Littoral. Malgré deux tentatives de règlement à l’amiable infructueuses, la justice devra trancher.
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Le litige opposant la Région Réunion au groupement Vinci-Bouygues concernant les travaux de la NRL se trouve désormais devant la justice. Les deux parties présentent leurs arguments pour établir le montant des réclamations, faute d’accord préalable. Le coût total de la NRL, déjà estimé à 2,5 milliards d’euros, pourrait atteindre plus de 3 milliards d’euros.
Les entreprises ayant construit la première partie de la NRL entre Saint-Denis et la Grande-Chaloupe réclament 971 millions d’euros supplémentaires en raison d’impayés et de surcoûts. Ces réclamations visent à couvrir le coût réel des travaux effectués.
Le tribunal administratif se penche notamment sur les surcoûts liés à la digue côté Saint-Denis, pour lesquels le groupement réclame 242 millions d’euros. La Région Réunion conteste ces demandes jugées excessives, invoquant la situation héritée d’anciennes mandatures et les défis rencontrés lors du projet.
Le CESER de La Réunion et la Chambre Régionale des Comptes ont également émis des recommandations soulignant les difficultés prévisibles du chantier de la NRL. La décision du tribunal administratif déterminera ainsi le montant final des réclamations, en attendant la construction du second viaduc.
La Nouvelle Route du Littoral, longue de 12,3 km, est confrontée à des défis logistiques et financiers qui font d’elle un dossier complexe à résoudre.
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