La mobilisation contre la vie chère s’intensifie aux Antilles depuis début septembre, mais reste peu entendue à La Réunion. Le dimanche 8 septembre, quelques militants se sont regroupés devant un hypermarché de Saint-Denis pour protester contre l’augmentation des prix.
Environ une dizaine de militants étaient présents ce jour-là, dénonçant la flambée des prix dans les rayons. Ils ont opté pour une action de sensibilisation à l’attention des consommateurs réunionnais, sans bloquer l’accès à l’hypermarché. Mathieu Raffini, militant, affirme que cette initiative s’inscrit dans la lignée des actions menées en Martinique, Guadeloupe et Guyane contre la vie chère, dénonçant également une forme de continuité coloniale.
La semaine précédente, ces militants s’étaient mobilisés devant un autre hypermarché, cette fois au Port. Leur objectif est d’informer et de dialoguer avec les Réunionnais pour trouver des solutions contre la vie chère. Cette action de soutien s’inscrit dans le contexte d’une mobilisation croissante aux Antilles.
Mathieu Raffini déclare : « A La Réunion, la situation est intenable. Plus de la moitié de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, les prix sont bien plus élevés qu’en métropole, et le chômage est préoccupant. Il est inacceptable d’avoir un coût de la vie aussi élevé, surtout lorsque de grandes entreprises bénéficient des marges exorbitantes au détriment des Réunionnais. »
D’autres actions coup de poing ont eu lieu aux Antilles, notamment des blocages et des fermetures d’hypermarchés en Martinique et en Guadeloupe. Ces actions sont orchestrées par le Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-caribéennes (RPPRAC).
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