450 travailleurs, sous contrat pour une usine de confection textile à l’île Maurice, risquent l’expulsion en cas de fermeture ou de délocalisation de l’établissement. Cette situation découle d’une diminution des commandes. Les employés concernés ont sollicité l’assistance de Faizal Ally Beegun, syndicaliste et défenseur des droits des travailleurs étrangers.
La délocalisation des usines et la concentration des moyens de production affectent également les pays en développement. Les 450 travailleurs à l’île Maurice, recrutés sous contrat, sont maintenant confrontés à la menace d’expulsion en cas de perte d’emploi.
Un employé concerné a déclaré à L’Express de Maurice : « Nous fabriquons des chemises pour hommes et femmes. Mais depuis un mois, nous vivons dans la peur. »
À la fin de juin 2024, ils ont appris que le site pourrait être déplacé à Grand-Bois ou même à Madagascar. Cette décision serait motivée par une diminution des commandes, entraînant la nécessité de restructurer les moyens de production.
En cas de mise en œuvre de ce projet, les employés mauriciens seront indemnisés, mais la situation des travailleurs étrangers est incertaine. Non seulement ils perdront leur emploi, mais ils seront également expulsés faute de contrat de travail valide.
Le syndicaliste et défenseur des droits des travailleurs étrangers employés à l’île Maurice, Faizal Ally Beegun, a pris en charge le dossier. Il doit rapidement clarifier les intentions réelles de l’entreprise. Les décisions prises dans les prochains jours auront un impact plus ou moins important sur la vie des salariés concernés.
Pour le représentant de ces travailleurs, il est urgent de réformer la législation mauricienne : « Je pense qu’il est nécessaire de modifier la loi pour garantir une indemnité à tous. Il est également essentiel d’offrir la possibilité aux travailleurs étrangers de trouver un nouvel emploi tant que leur permis de travail est valide. »
Contactée par L’Express de Maurice, la direction de l’usine a confirmé qu’une réorganisation était en cours. Elle a également souligné qu’elle était en communication avec les travailleurs et le ministère concerné.
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