Lors du quatrième jour de procès, l’ancien président de Région, Didier Robert a répondu aux questions du tribunal dans le cadre de l’affaire des emplois présumés fictifs. Les réquisitions ont été formulées contre lui et les autres prévenus.
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Au cours de l’après-midi, la procureure a requis une peine de 12 mois de prison avec sursis, 5 ans d’inéligibilité, 50 000 euros d’amende et une interdiction d’exercer toute fonction publique à l’encontre de Didier Robert. La procureure a souligné que certaines embauches pouvaient être considérées comme des « prises de guerre » en raison des relations privilégiées entretenues par l’accusé avec les employés. Elle a également remis en question la plus-value apportée par ces embauches par rapport au travail des fonctionnaires de la Région.
La magistrate a insisté sur l’importance de lutter contre les atteintes à la probité et a défendu le travail de haute qualité de l’Office central de lutte contre la corruption.
D’autres peines ont été requises contre les autres prévenus, allant de l’amende à la privation des droits civiques, en fonction des infractions qui leur sont reprochées.
Didier Robert a affirmé assumer ses choix en matière de recrutement, arguant des besoins des services et des compétences des personnes embauchées. Il a également plaidé en faveur d’une différenciation entre les agents territoriaux et les conseillers techniques ou chargés de mission au sein de son cabinet.
L’accusé a cité des exemples pour défendre la réalité des missions accomplies par certains employés, malgré les accusations de caractère fictif des emplois.
D’autres témoins ont également été entendus pour clarifier les méthodes de recrutement et l’organisation du cabinet de Région.
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