Les Réunionnais favorisent la carte bancaire pour leurs transactions, selon une enquête de l’Institut d’Emission des Départements d’Outre-mer (IEDOM). Malgré cela, l’argent liquide demeure une habitude ancrée chez la population.
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La simplicité et rapidité de la carte bancaire en font un moyen de paiement privilégié pour les Réunionnais. Utilisée couramment pour les achats en magasin, en ligne ou même pour des transactions de faible valeur comme le paiement d’un ticket de parking, la carte bancaire reste très prisée. Néanmoins, l’IEDOM révèle que 53 % des Réunionnais interrogés expriment une préférence pour la carte bancaire par rapport à l’argent liquide. Cependant, certaines personnes, telles que Aimé, 78 ans, demeurent fortement attachées à l’utilisation de billets et pièces, estimant que l’argent liquide reste essentiel.
Malgré cette tendance, la moitié des Réunionnais souhaitent conserver l’utilisation de l’argent liquide pour leurs futures transactions. L’attachement à l’utilisation de l’argent liquide reste plus fort à La Réunion par rapport à la métropole, selon les conclusions de l’enquête menée par l’IEDOM.
“Tout est question de génération”, insiste David Perrain, économiste à l’IEDOM. Les applications de paiement et les cartes bleues sont très appréciées chez les jeunes, mais l’espèce plaît toujours car “ça reste quand même gratuit, c’est pour ça que la Banque centrale européenne (BCE) travaille sur un euro numérique pour garantir cette gratuité, mais avec une solution digitalisée cette fois-ci”, souligne l’économiste.
Les Réunionnais reconnaissent encore de nombreux avantages à l’argent liquide. C’est gratuit, facile à utiliser et largement accepté. Il garantit l’anonymat de la transaction. Quatre personnes interrogées sur dix jugent également avoir un aperçu plus clair de leurs dépenses en utilisant les espèces.
C’est pratique l’argent liquide, ça permet de gérer son compte plus facilement. Et, surtout l’un des sujets qui fait que c’est très intéressant, c’est que c’est très accessible. On a 87 % des Réunionnais qui disent que c’est facile, voire très facile d’accéder à un distributeur aujourd’hui.
David Perrain, économiste à l’IEDOM
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