Afin d’améliorer les conditions de circulation pour la desserte des exploitations agricoles, la ville de Petite-Île a lancé un vaste programme de réhabilitation des voiries agricoles. Ce lundi, la Ville a inauguré la rue de la Cour qui vient d’être modernisée pour un montant des travaux s’élevant à 2 210 069,05 euros.
Après la rue de Pampas, la rue Joseph Pothin, c’est au tour de la rue de la Cour de faire peau neuve. La rue de la Cour est un chemin en terre situé dans les hauts de la commune, reliant Piton des Goyaves à Anse les Hauts. Le tronçon aménagé prend naissance, en partie haute, à l’extrémité du chemin communal rue de la Cour et se raccorde, en partie basse, sur le chemin bétonné la rue des Fanjans menant à la RD29, soit un linéaire total de plus de 1600 mètres.
La rue de la Cour dessert une vingtaine d’exploitations agricoles essentiellement en culture cannière et plantation de palmistes ainsi qu’une habitation située en milieu de tracé. Le trafic de véhicules, très fréquent toute au long de l’année avec une intensification en fin d’année, par la campagne sucrière, l’absence d’ouvrages d’assainissement pluvial et l’action des eaux de ruissellement lors des fortes pluies dégradent de plus en plus ce chemin.
“Les conditions de circulation ont fini par être difficiles, voire impraticable pour les usagers et principalement pour les agriculteurs du secteur.
Pour faire face à ces situations, la ville de Petite-Île procède chaque année à la réparation des portions dégradées par la mise en place de couche d’empierrement“, fait savoir la Ville de Petite-Ile.
Mais malgré ces investissements le phénomène d’érosion se renouvelle inévitablement. La ville a donc décidé, sur demande des agriculteurs, de procéder à l’aménagement de cette voie destinée à désenclaver les parcelles agricoles dans de meilleures conditions.
Un programme des travaux comporte
notamment :
– La construction d’une chaussée en béton balayé de 3.50 m de largeur, élargie dans certains virages ;
– Des aménagements d’amorces bétonnées pour le raccordement des entrées privatives et des chemins adjacents existants ;
– Des aménagements d’accotements de part et d’autre de la chaussée ;
– Des constructions d’ouvrages pour la gestion des eaux pluviales vers les exutoires naturels ;
– Le remplacement ou l’équipement d’un réseau d’adduction d’eau potable.
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