Ce mardi 17 octobre, les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont découvert 283 kilos d’héroïne à bord d’un boutre lors d’une opération de lutte contre le narcotrafic en haute mer. Le bateau a été intercepté par le Champlain et le patrouilleur Le Malin. Depuis le début de l’année, près de 3,8 tonnes de drogue ont été saisies.
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Le 17 octobre 2023, le Champlain et le Malin ont intercepté un boutre transportant 283 kilos d’héroïne. Les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont permis cette découverte lors d’une opération conjointe de lutte contre le narcotrafic en haute mer.
Après la saisie, la cargaison de drogue sera détruite par les militaires.
« Avec plus d’un quart de tonne de drogue saisie et vouée à la destruction, cette opération porte un coup significatif aux réseaux criminels« , réagit la préfecture de La Réunion dans un communiqué.
Le préfet de La Réunion, en tant que délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer (DDGAEM), supervise ces contrôles en haute mer conformément au droit international et en coordination avec l’autorité judiciaire du parquet de Saint-Denis.
Les FAZSOI mènent régulièrement des opérations de lutte contre le trafic de drogue dans la zone maritime sous la responsabilité du DDGAEM.
L’objectif de ces opérations est de contrer le transport en gros de drogues depuis l’Asie de l’Ouest vers l’Afrique de l’Est, où les drogues sont coupées et conditionnées pour la vente.
Ces interventions de l’armée française ont un impact sur les circuits du trafic et entraînent souvent des saisies record.
Le trafic de stupéfiants en provenance du Nord de l’océan Indien alimente non seulement les principaux marchés de consommation comme l’Europe, mais contribue également à la déstabilisation des pays côtiers de l’océan Indien.
Avec chaque saisie, les enquêteurs en apprennent davantage sur les méthodes des trafiquants.
Depuis le début de l’année, près de 3,8 tonnes de drogue, principalement de l’héroïne, ont été saisies par les unités basées à la Réunion en collaboration avec leurs partenaires régionaux. « Ces opérations contribuent à la stabilité régionale, réaffirment la fermeté de l’État dans la lutte contre le trafic de stupéfiant et permettent de faire respecter les lois et les conventions internationales« , conclut la préfecture.
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