La Belgique est sous le choc après l’attaque terroriste qui a couté la vie à deux Suédois à Bruxelles. Marine Legros, une jeune Réunionnaise installée en Belgique depuis 7 ans, nous partage son inquiétude sur place.
L’attaque terroriste qui a couté la vie à deux Suédois à Bruxelles, quelques heures avant un match de qualifications de l’Euro-2024 de football, plonge la Belgique dans l’effroi.
L’auteur présumé de l’attentat est resté introuvable jusqu’à son interpellation et son décès après que la police a ouvert le feu sur lui.
Contactée par Réunion La 1ère, Marine Legros, une jeune saint-pauloise installée à Louvière, à 45 minutes de la capitale belge, nous fait part de son inquiétude sur place. « Depuis hier, on est sous le choc. Ici, l’ambiance est tendue, on vit dans la peur et l’incompréhension« , réagit-elle.
« On se sent impuissant face à ce qui s’est passé hier« , poursuit la Réunionnaise. « C’est toute la Belgique qui est bouleversée par ce qui s’est passé hier soir. Certaines écoles sont fermées à Bruxelles« .
Regardez l’interview de Marine Legros sur Réunion La 1ère :
Attentat à Bruxelles : le témoignage de Marine, une Réunionnaise choquée et inquiète
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Le niveau d’alerte dans la région de Bruxelles-Capitale est à son maximum, niveau 4, considéré comme « très grave« . « Ça veut dire que la menace est sérieuse et imminente« , déclare Annelies Verlinden, ministre belge de l’Intérieur. Le niveau dans le reste du pays est à 3 (« grave« ).
Des effectifs de police supplémentaires ont été déployés dans la région de Bruxelles et des mesures de sécurité renforcées sont mises en place dans certains sites sensibles.
« Quand ce genre de chose arrive, on se met à la place des victimes. On se dit que ça aurait pu être nous. C’est assez compliqué comme situation« , confie Marine Legros.
« Tout le monde ne parle que de l’attaque d’hier. Quand j’ai appris l’information, ma mère m’a directement appelée, elle était inquiète tout comme les autres membres de ma famille« .
L’infirmière, interviewée avant l’annonce de l’interpellation de l’auteur présumé, explique aussi avoir peur de sortir de chez elle. Malgré le décès du suspect, l’enquête sur la « fusillade » se poursuit, selon le parquet fédéral belge dans un communiqué de presse.
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