Attentat islamiste à Arras : Un enseignant tué et deux blessés graves

Attentat islamiste dans un collège-lycée d’Arras : un enseignant poignardé à mort

Vendredi, un enseignant a été poignardé à mort lors d’un attentat islamiste dans un collège-lycée d’Arras. Il a tenté de s’interposer face à un jeune homme fiché S et suivi par la DGSI. Deux autres personnes ont été gravement blessées lors de l’attaque. L’assaillant a crié « Allah Akbar » pendant l’attaque, qui survient dans un contexte de crainte d’attentats islamistes en France liée au conflit entre Israël et le Hamas. Emmanuel Macron a affirmé que les deux personnes blessées étaient en situation très grave et luttent contre la mort. Le président a également annoncé qu’une autre tentative d’attentat avait été déjouée dans une autre région, faisant référence à l’arrestation d’un homme pour port d’arme prohibé à Limay. Le suspect était connu pour sa « radicalisation ». L’enseignant tué à Arras est salué comme un héros qui a sauvé de nombreuses vies en s’interposant.

Le profil de l’assaillant, Mohammed Mogouchkov, ressemble à celui d’un individu radicalisé connu des services de renseignement. Il est fiché S et d’origine russe, arrivé en France en 2008. Il avait été placé sous écoute et faisait l’objet de surveillances physiques depuis l’été dernier. Aucune menace n’avait été détectée dans ses conversations téléphoniques récentes. Un de ses frères avait déjà été interpellé par la DGSI en 2019 dans le cadre d’un projet d’attentat déjoué. L’enseignant a reçu des coups de couteau à la gorge et au thorax.

L’attaque a provoqué la panique parmi les élèves et les témoins décrivent un mouvement de panique à l’intérieur de l’établissement. L’agresseur a agressé un personnel de la cantine avant de s’attaquer à d’autres personnes. Il a été immobilisé par la police après avoir tenté de rencontrer le proviseur. Plusieurs membres de sa famille ont été interpellés dans le cadre de l’enquête.

Un périmètre de sécurité a été établi autour de l’établissement et les élèves ont été évacués. Les autorités ont demandé le renforcement de la sécurité dans tous les établissements scolaires. Les réactions politiques ont été marquées par l’effroi et une minute de silence a été respectée à l’Assemblée nationale. Depuis l’attaque de Charlie Hebdo en 2015, la France a été frappée par de nombreux attentats jihadistes.

La police continue à déjouer régulièrement des projets d’attentats islamistes en France.

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