Lucie Castets du NFP réagit à la décision d’Emmanuel Macron de ne pas former de gouvernement avec le NFP
Invitée ce mardi matin sur France Inter, Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front Populaire (NFP) au poste de Première ministre, a exprimé sa colère suite à l’annonce d’Emmanuel Macron de ne pas former de gouvernement avec le NFP.
Ecrit par N.P. – le mardi 27 août 2024 à 11H06
Lucie Castets a exprimé son indignation face à la décision du président de la République, déclarant : «Le président a attendu au moins un mois avant d’entamer ces discussions et, là, on dit aux Français ‘Vous vous êtes déplacés, mais ça ne vaut rien’». Elle a critiqué Emmanuel Macron de vouloir cumuler les rôles de président, Premier ministre et chef de parti, affirmant que cela «n’est ni respectueux des Français ni de la démocratie».
La menace de la censure est «un risque lié au jeu démocratique»
Réagissant aux menaces de censure d’un éventuel gouvernement NFP, Castets a souligné que «le risque de la censure est un risque qui est lié au jeu démocratique». Elle a également affirmé que c’est Emmanuel Macron qui «bloque le pays» en refusant de reconnaître la légitimité d’un gouvernement issu du NFP. «La démocratie est dans un état préoccupant», a-t-elle ajouté, appelant à la mobilisation des citoyens pour sortir la France de ce qu’elle considère comme un «immobilisme actuel».
La gauche se mobilise contre la décision d’Emmanuel Macron
D’autres personnalités politiques de gauche ont également critiqué la décision du président. Marine Tondelier, cheffe de file des écologistes, a déclaré sur franceinfo «qu’on est en train de se faire voler cette élection» et a évoqué une «dérive illibérale». Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a quant à lui affirmé dans l’émission Télématin qu’il ne participera pas à la seconde vague de consultations décidée par Emmanuel Macron, dénonçant une «parodie de démocratie» et promettant de censurer «toute prolongation du macronisme».
Invité pour sa part du France Bleu Nord, le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, appelle à la mobilisation des Français «partout où ils sont dans les jours qui viennent».
Add comment