Le président américain Joe Biden se rendra en Israël mercredi pour une visite de solidarité après l’attaque sanglante du Hamas. L’objectif de cette visite est également de débloquer l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, qui est bombardée sans répit et en état de siège.
Alors qu’Israël se prépare à une offensive terrestre pour « anéantir » le mouvement islamiste palestinien, l’activité diplomatique se poursuit dans le but d’éviter que la guerre n’embrase le Moyen-Orient et de protéger les civils pris au piège.
Des milliers de personnes, principalement des civils, ont été tuées dans les deux camps depuis le début de la guerre, et le Hamas a enlevé 199 otages selon Israël.
« Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l’état où elle se trouve aujourd’hui ainsi que les autres otages », a déclaré Keren Shem, la mère d’une otage franco-israélienne.
Dans la bande de Gaza, plus d’un million de Palestiniens ont fui leur foyer en raison des bombardements incessants de l’armée israélienne. La situation humanitaire est catastrophique, avec des réserves alimentaires de seulement quelques jours.
Le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé a averti d’une « catastrophe » humanitaire imminente.
Israël a coupé les approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture de la bande de Gaza, qui est soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.
La situation est également critique à la frontière avec l’Égypte, où le point de passage de Rafah, contrôlé par l’Égypte, reste fermé aux convois d’aide humanitaire.
En Israël, des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées pour éloigner les civils des zones de combat. Plus de 1 400 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, dont la plupart sont des civils.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a annoncé la visite de Joe Biden en Israël pour réaffirmer la solidarité des États-Unis. Joe Biden espère s’entretenir avec les dirigeants israéliens pour minimiser les pertes civiles et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire sans profiter au Hamas.
Le risque d’un débordement du conflit inquiète le monde entier, notamment en raison des menaces de l’Iran. Des soldats américains sont placés en alerte pour un éventuel déploiement dans la région. La tension est également forte à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah.
En Cisjordanie, au moins 61 Palestiniens ont été tués depuis le début des violences. Gaza est truffé de tunnels utilisés par le Hamas pour cacher ses combattants et ses armes, ce qui rend toute opération militaire périlleuse.
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