Le vice-président de la Chambre d’Agriculture explique comment la balance a finalement penché en faveur des planteurs et félicite les syndicats pour leur travail.
Il détaille : « On a proposé une solution pour les richesses moyennes et une autre pour les zones difficiles comme Sainte-Rose, Saint-Philippe, Saint-Joseph où c’est vraiment dur d’avoir une bonne richesse. Quand on fait les comptes, c’est l’une des meilleures conventions en termes de gain pour les planteurs. »
« L’industriel est comme nous. Il a besoin des planteurs et on a besoin des industriels. Dans une négociation, c’est toujours difficile de trouver le juste milieu, mais ils ont bien compris que la détermination était telle que même un ministre nous aurait pas fait signer. C’est ça qui a fait la différence. On est tellement bas aujourd’hui, s’il n’y pas cette relation de confiance entre les planteurs, les industriels, les rhumiers, les énergéticiens, la filière canne est morte et c’est ce que personne ne souhaite« , explique Bruno Robert.
Le vice-président de la Chambre Verte ajoute : « Tereos attendait la garantie de l’Etat qui montrait un soutien ferme et intangible pour la filière canne. Ils ont eu les marges de manoeuvre pour investir dans l’avenir de la filière canne. »
« L’union des syndicats et des planteurs a fait la force. On a été capable de se mobiliser et de défendre nos familles. 3.000 planteurs, 18.000 emplois directs et indirects« , applaudit Bruno Robert.
Il conclut : « Je tiens à saluer le travail des syndicats des planteurs, du co-président Emmanuel Thonon. Ils ont rien lâché et ils ont eu les arguments sur tous les sujets pour faire pencher la balance en faveur des planteurs. »
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