Actus Réunion

Les Chroniques de Tonton Jules #107 Nous ne pourrons même plus léguer cette Terre à nos enfants !

Qu’a dit Darmanin ? Rien !

J’ai éteint ma télé. Il ne s’agissait que des déclarations de Gérald Darmanin, ci-devant ministre de l’Intérieur. Des déclarations destinées à nous enfumer, apprises dans ses hautes écoles, qui ne font que nous prendre pour des cons. Son discours est creux, vide de sens, il nous taz la guèl. Est-il venu dire qu’il n’a rien à nous dire ? Ça, on l’a compris. Bon retour chez vous, monsieur le ministre. Na artouver.
 
L’État français au service des multinationales

Tereos se gave, s’engraisse, s’empiffre sur le dos de nos planteurs de cannes.
Lorsque ces derniers demandent une petite part du gâteau, Tereos dit « Niet ! On ne partage rien ».
Tereos fait partie de ces multinationales chères au coeur de Jupiter.
Mais le vent a, semble-t-il, soufflé. Autrefois, les automobilistes râlaient contre le blocage de la circulation. Aujourd’hui, le vent a tourné : bloqués dans les embouteillages, les chauffeurs admettent que les canniers ont raison.
Tereos est une multinationale. Son credo est le fric. Lorsque Tereos était encore les Sucreries de Bourbon, jamais son PDG, Emile Hugot, n’eût réagi de cette façon ! Son credo, à Émile, c’était La Réunion. 
Émile a tant travaillé sur la qualité du sucre que ses méthodes ont été adoptées sur toute la planète. Pour les actionnaires de Tereos, seul compte le bénèf.
L’avenir de mon île me taraude, elle me vrille les tripes chaque seconde.
Je ne peux admettre qu’un si petit pays soit devenu un enjeu à pognon.
Si Tereos (et je suis d’accord avec un syndicaliste planteur qui l’a dit ouvertement) ne peut plus lâcher du lest, que Tereos s’en aille ! Et nous, on va savoir s’en occuper.
Il faut se rendre compte d’une chose : La Réunion produit le meilleur sucre roux du monde. Pas question d’arrêter ça !
Pour le reste, nos agriculteurs, infatigables gros travailleurs, peuvent gérer l’essentiel.
 
100 euros par famille . Une aumône…

C’est un mépris. Une façon de dire sans le dire : « Voilà, prenez vos cent balais et fermez votre gueule ! »
Bien sûr, lorsque les familles délaissées recevront les cent euros, elles ne vont pas les refuser.
Mais qu’éprouveront-elles alors ?
Fierté ? Mépris ?
C’est quoi, cent euros ? Pour une famille moyenne, un papa, une maman, deux enfants, ça n’est même pas une semaine de bouffe.
Le Jupiter de l’Élysée n’a jamais eu aucun contact avec les laissés pour compte.
Je m’adresse à vous, personnellement, monsieur Emmanuel Macron :
« Avez-vous jamais eu faim ? »
Je ne me fais aucune illusion. Vos préoccupations étant à la totale opposée des miennes, je sais que vous ne me répondrez jamais.
Mais je tenais à vous le dire : vous êtes un sinistre individu totalement méprisable !

Source

Zinfos974

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