Depuis la mi-juin, les indicateurs de l’épidémie de Covid-19 repartent en flèche en France. Ce fort rebond s’explique par l’effet combiné de l’apparition de nouveaux sous-variants d’Omicron particulièrement contagieux et la levée des mesures de protection.
Face au rebond épidémique dans le pays, le gouvernement mène une réflexion sur la nécessité de réinstaurer des mesures anti-Covid-19.
En raison de l’amélioration de la situation sanitaire et de la baisse notable de la pression sur les hôpitaux, le Premier ministre avait en effet annoncé la levée du port du masque dans les transports collectifs (bus, métros, trains, taxis…) à partir du lundi 16 mai 2022.
Cette levée arrivait après celle de la levée du masque en intérieur à partir du 14 mars 2022 à l’exception des établissements de santé où il est toujours imposé.
Aujourd’hui, c’est notamment le retour du masque de protection qui est envisagé en tout premier lieu dans les transports. Mardi 28 juin, la Première ministre a ainsi demandé aux préfets et autorités sanitaires d’encourager le port du masque « dans les lieux de promiscuité » et « espaces clos », notamment « les transports en commun ».
« Par civisme » mais pas encore d’obligation
Plus tôt, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon avait de son côté demandé aux Français de remettre le masque dans les transports « par civisme ».
Ces deux déclarations font suite au point de vue exposé par Alain Fischer sur le plateau de France 2 le mercredi 22 juin. « À titre personnel », le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale disait être favorable au retour du masque « dans les transports collectifs ». Une mesure qu’il jugeait « probablement raisonnable ».
Outre cette mesure, la Première ministre Élisabeth Borne peut aussi envisager de « limiter les déplacements » des Français ainsi que les rassemblements. Elle pourrait également limiter l’utilisation des transports collectifs en les interdisant dans les territoires où le virus circulerait activement.
Dans quelques jours, un nouveau projet de loi visant à maintenir « un dispositif de veille et de sécurité sanitaire » jusqu’en mars 2023 sera discuté au parlement.
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