Le PCR partage cette actualité et rappelle que le scientifique a été l’un des nombreux invités de la Commission Culture Témoignages qui était animée, notamment, par Brigitte Croisier et Laurence Vergès, aujourd’hui disparues.
Au moment de rendre hommage à l’œuvre immense du défunt, nous devons rappeler l’importance de garder La Réunion au niveau des grandes idées qui structurent le monde.
Coppens a fait avancer la connaissance à partir de ses découvertes sur le passé mais en a tiré des réflexions et des questionnements pour l’avenir.
Pour lui, la Culture a fini par supplanter la Nature. Nous étions 1 milliard d’habitants en 1815, résultats de 3 milliards d’années d’histoire. Nous sommes passés à 7 milliards, en l’espace de 2 siècles seulement. La Nature ne peut pas satisfaire une telle accélération. Il fait confiance à la prise de conscience humaine pour trouver des solutions; car, cette fois, l’Homme pèse sur le changement climatique qui réagit par des phénomènes de plus en plus violents et intenses, comme les maladies émergentes.
Ce problème se pose à l’échelle de notre « petite » planète mais croise également nos préoccupations sur notre petite île. On se souvient de l’épisode du Chikungunya. D’où l’importance de se réunir entre Réunionnais pour discuter des solutions consensuelles et globales : s’adapter aux changements et anticiper les solutions d’avenir. C’est une question de vie ou de mort. Nous sommes témoins et acteurs d’une preuve : la destruction irréversible de la forêt tropicale réunionnaise, commencée il y a 3 siècles.
A plusieurs reprises, dans ses analyses, Paul Vergès s’interrogeait sur la prééminence entre le Changement Climatique et l’évolution démographique. On imagine aisément la richesse d’une rencontre entre ces 2 hommes. Heureusement qu’il nous reste leurs œuvres.
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