Les politiques aujourd’hui mises en œuvre manquent d’une vision globale et prennent des mesures qui paradoxalement sont fortement émettrices de gaz à effet de serre.
La France hexagonale et ses territoires d’Outre-mer sont soumis à des écarts de températures, de pluviométrie ou d’humidité très variés. Il y a des risques de tempêtes, de cyclones, de montées des eaux avec des conséquences sur la santé, l’agriculture, l’éducation, etc.
Deux tiers des Français sont déjà exposés au risque climatique et un quart habite en zone inondable. Il faut aménager notre territoire, cesser de construire dans des zones à risque, repenser les plans de gestion de crise, renforcer les mesures de secours et renforcer le système de santé.
Les secteurs du logement, des transports, l’agriculture, l’industrie, la gestion de l’eau seront impactés par les changements climatiques.
Nous devrons développer l’agroécologie, modifier le calendrier scolaire, envisager des déplacements de population pour mettre tout le monde à l’abri.
Nous devrons repenser le mode d’indemnisation des catastrophes écologiques pour économiser les fonds publics en aidant mieux les populations de l’Hexagone et des Outre-mer. Chaque territoire mérite un diagnostic de vulnérabilité spécifique. La politique de pilotage de ces décisions doit être intelligente, multidisciplinaire et respectueuse de l’environnement.
Les décisions politiques qui seront prises pour lutter contre le réchauffement climatique devront protéger les personnes et leurs biens sans aggraver l’impact sur le climat.
C’est une nouvelle façon d’envisager la politique que nous allons apprendre. »
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