Cyrille Melchior a partagé les inquiétudes des planteurs et l’incertitude qui plane sur le devenir de la filière à l’aune des négociations qui se sont engagées dans le cadre de la convention canne 2022-2027. Baisse significative des tonnages, érosion des revenus des planteurs, augmentation des coûts de production…les représentants de la canne ont énuméré les difficultés conjoncturelles mais aussi structurelles du secteur.
Le président a alors confirmé que « Le maintien d’un espace cannier d’au minimum 22 000 ha constitue une orientation prioritaire du projet de mandature au regard du rôle pivot de la filière canne pour l’agriculture réunionnaise. Le Département accompagne déjà les planteurs dans le cadre de son plan AGRIPéi 2030 pour augmenter les performances des exploitations, les rendements au champ, et valoriser les différents produits de la canne ainsi que les complémentarités inter-filières.»
De concert, les propositions d’un accompagnement départemental renforcé se sont construites aux termes des échanges de la matinée.
Le Département entend donc poursuivre ses efforts via le FEADER dans le soutien aux investissements en faveur de la canne et également contribuer à la mise en place d’un fond local pour soutenir la trésorerie des entreprises agricoles.
Un renfort des aides de L’État est aujourd’hui indispensable pour répondre à l’urgence de la situation, c’est pourquoi la collectivité appelle à la signature de la convention 2022-2027 fixant les conditions de production et d’achat de la canne entre les planteurs et les industriels.
Pour aller plus loin, le Département demande également la création d’un plan de résilience pour la filière végétale et notamment la filière canne à sucre et souhaite avec l’ensemble de la filière inviter les ministres concernés à La Réunion.
Cyrille Melchior : « l’action doit être collective pour donner un nouveau souffle à l’agriculture cannière et soutenir nos planteurs ».
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