Les incendies continuent de dévaster les forêts du Sud-Est, de l’Est et du Nord-Est de Madagascar depuis plusieurs semaines. Malgré les alertes rouges en vigueur, il est difficile de contrôler ces incendies en raison du manque de moyens et d’eau. Les agents de protection de l’environnement, aidés par les habitants locaux, font de leur mieux pour lutter contre ces feux incontrôlables.
La carte publiée par Météo Madagascar montre l’ampleur de la catastrophe qui frappe la Grande île. Les vigilances rouges sont en cours depuis novembre 2024 pour plusieurs districts du Sud-Est, de l’Est et du Nord. La qualité de l’air est également affectée, comme le confirme la carte d’iqair.com du 8 janvier 2025.
Des incendies ont ravagé 25 hectares de la forêt du parc national de Ranomafrana au cours des trois derniers jours. Les efforts de la population locale, des militaires et des agents du parc ont permis de limiter les dégâts, mais le risque de propagation au parc voisin d’Ifanadiana reste présent, selon un rapport de 2424.mg.
Les agents du ministère de l’Environnement et du Développement durable sont témoins de scènes similaires de désolation dans l’Est et le Nord. Les feux de brousse incontrôlés et la propagation des flammes vers les forêts avoisinantes, alimentées par les alizés, sont des signes alarmants de la gravité de la situation.
Les incendies sont aggravés par les pratiques agricoles traditionnelles de brûlis, la sécheresse due au changement climatique et le manque de ressources pour lutter efficacement contre ces feux de forêt dévastateurs. En 2025, ces incendies menacent non seulement la biodiversité et les ressources forestières, mais également les moyens de subsistance des populations locales et leurs habitations, comme le souligne L’Express de Madagascar dans un dossier complet publié le 8 janvier.
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