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Un homme d’une soixantaine d’années a été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble. Il est suspecté d’être lié à l’assassinat d’une adolescente réunionnaise en 1988 et au meurtre par arme à feu d’une mère de famille en 2000 en Isère.
L’ADN a permis de le retrouver. Un homme d’une soixantaine d’années est actuellement en garde à vue dans le cadre de ces affaires non résolues depuis plus de 20 ans, communément appelées Cold cases.
Les deux affaires en question sont le meurtre par balle de Leïla Afif en 2000 et la disparition suivie du meurtre de Nathalie Boyer. Originaire de La Réunion, la jeune fille a disparu le 3 août 1988 à Villefontaine, dans l’Isère, avant que son corps soit retrouvé le lendemain dans une commune voisine, le long d’une voie ferrée à Saint-Quentin-Fallavier.
Malgré des suspicions initiales envers un couple de voisins de la famille de la victime, qui était connu pour inviter des jeunes filles chez eux et leur faire subir des actes sexuels, ces derniers ont finalement été innocentés après plusieurs semaines d’enquête. En 1994, un homme travaillant en Angleterre a également été suspecté avant d’être disculpé.
L’interpellation du nouveau suspect cette semaine est un moment difficile pour la famille qui ressent un mélange de colère, de soulagement et de désir de vérité. L’avocate de la famille de la victime, Me Corinne Herrmann, spécialiste des affaires criminelles non résolues, a partagé ces sentiments au micro de France Bleu Isère.
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Le Quotidien
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