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La bagarre générale au collège Harry-Gruchet à la Chaloupe le 13 septembre a mis en lumière ce quartier sensible des Hauts de Saint-Leu. Le maire, Bruno Domen, présente les actions en cours et à venir, telles que les renforts de police, le soutien aux associations et l’installation d’équipements anti-rodéos.
La hausse de la violence dans les Hauts de Saint-Leu préoccupait déjà le maire Bruno Domen depuis plusieurs mois. La bagarre au collège de la Chaloupe la semaine dernière en est un exemple concret.
La mairie de Saint-Leu avait déjà pris des mesures pour répondre à cette problématique.
Depuis le mois dernier, une unité spéciale de la police municipale intervient dans les quartiers sensibles de Saint-Leu.
Suite à une demande de renforts à la rentrée, quatre Agents de surveillance de la voie publique supplémentaires seront affectés à La Chaloupe à partir de la mi-octobre. Leur mission sera d’assurer la sécurité de la population de 6h à 18h.
La violence à la Chaloupe Saint-Leu ne se limite pas au collège Harry Gruchet.
Les riverains près du stade se plaignent des rodéos. Des ralentisseurs seront installés pour limiter les excès de vitesse et les nuisances sonores.
Lors d’une réunion d’urgence le 16 septembre, plusieurs actions sont à l’étude.
Des stages de sensibilisation à la police pour les élèves sont envisagés, de même qu’un renforcement des collaborations avec les associations locales et des activités éducatives pour les jeunes.
Le maire de Saint-Leu souhaite également renforcer la médiation avec les familles pour mieux aborder la question de la parentalité.
La mairie négocie avec l’Etat pour inclure La Chaloupe, le Plate et l’Etang dans les zones prioritaires de la politique de la Ville. Ce redécoupage permettrait le développement d’une « cité éducative ».
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