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Saint-Paul : un éleveur de volailles victime d’une attaque de chiens errants pour la troisième fois à Tan Rouge

A Saint-Paul, dans le quartier de Tan Rouge, un éleveur a perdu une vingtaine de canards à la suite d’une nouvelle attaque de chiens errants, ce dimanche 3 juillet. Il avait déjà perdu plus de 170 poules et canards en avril dernier .



Jean-Léonus Barbe est à bout. Son élevage de volaille a été attaqué pour la troisième fois cette année par une meute de chiens errants dans la nuit de samedi à ce dimanche 3 juillet. L’homme qui essayait de reconstituer son cheptel a eu la désagréable surprise de découvrir sa vingtaine de canards morts ou agonisants.

Jean-Léonus Barbe a cette fois-ci perdu une vingtaine de canards sur son élevage de Tan Rouge

Jean-Léonus Barbe a cette fois-ci perdu une vingtaine de canards sur son élevage de Tan Rouge



©Jean-Léonus Barbe

« J’avais déjà été victime d’une attaque il y a trois mois et là, il faut à nouveau tout recommencer« , se lamente-t-il. Dans la nuit du 23 au 24 avril, plus de 170 de ses volailles, dont une majorité de canards, avaient en effet été décimée. Alors, pour Jean-Léonus Barbe, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Et il en veut en premier lieu aux collectivités. L’ironie veut que vendredi, l’éleveur a reçu la visite d’un agent du TCO qui lui a rapporté un « cageot » pour permettre à la fourrière de l’intercommunalité de venir récupérer régulièrement les chiens qu’il serait susceptible d’attraper.

« Mais l’agent m’a expliqué que je ne pouvais pas le poser le week-end parce qu’il n’y aurait personne pour les ramasser et qu’il fallait attendre lundi« , indique M. Barbe. L’éleveur dont l’exploitation se trouve au niveau du chemin Pausé milite, lui, pour que la commune lui accorde l’accès à l’électricité afin qu’il puisse poser des clôtures électrifiées.

« Ca serait plus efficace mais comme je ne suis pas un naisseur (spécialisé dans la production d’animaux jeunes revendus pour la reproduction ou pour l’engraissement, ndlr), je n’ai pas droit à l’électricité« , explique encore Jean-Léonus Barbe.

Et pour le petit exploitant, ces attaques de chiens errants ont un coût. La dernière attaque du mois d’avril lui avait causé 4 000 euros de pertes. « J’ai un petit élevage qui n’est pas dans une filière organisée« , précise-t-il. Aujourd’hui, il lui faut tout recommencer à zéro, une fois de plus… sans l’assurance que son élevage ne sera pas à nouveau victime d’une attaque.

Source

FranceTV

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