FranceTVAucun engin explosif n’a finalement été retrouvé dans les tribunaux de Saint-Denis et de Saint-Pierre suite aux alertes à la bombe lancées ce lundi 25 avril, après un appel anonyme à la police. Une enquête judiciaire est ouverte pour divulgation de fausse information.
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Un appel anonyme passé à la police ce lundi 25 avril indiquait que des engins explosifs avaient été installés dans les conduits d’aérations des tribunaux de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Mais aucun explosif n’a finalement été trouvé après les vérifications faites par les démineurs du Nedex.
Les audiences prévues ont pu reprendre en début d’après-midi à Saint-Pierre mais l’accès au tribunal est limité aux personnes convoquées.
Le parquet de Saint-Denis précise qu’une enquête a été ouverte pour « menace de mort ou de dégradation dangereuse », faits punis de cinq ans d’emprisonnement, ainsi que pour « divulgation d’information fausse afin de croire à une destruction dangereuse ». Ces derniers faits sont eux, passibles de deux ans de prison et une amende de 30 000 euros.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère :
Suite à un appel anonyme signalant la présence d’engins explosifs, les tribunaux de Saint-Denis et de Saint-Pierre ont été évacués ce matin. Une fausse alerte sur laquelle enquête désormais la police judiciaire.
Dès que l’alerte a été donnée ce matin, les locaux de Saint-Denis et de Saint-Pierre ont été évacués et les audiences suspendues. Des employés du Palais de Justice de Saint-Denis pensaient assister à un exercice. Malgré la présence des forces de l’ordre, Farida est restée sereine : « Je croyais que c’était un exercice avec des gendarmes, plus sérieux que d’habitude ».
Un important dispositif de sécurité a été déployé sur les deux sites. Des équipes de déminage, des hommes du RAID, les pompiers et des maîtres-chiens étaient mobilisés. Pour le capitaine Emmanuel Damour, chef du groupe nord des sapeurs pompiers, « il s’agit d’une intervention incendie qui sort du commun ».
Une alerte à la bombe au tribunal de Champ-Fleuri, à Saint-Denis, ce lundi 25 avril.
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D’après l’appel anonyme, les deux bombes auraient dû exploser ce lundi soir à 21h. Et toujours selon ce mystérieux individu, les explosifs auraient été installés entre les deux tours de l’élection présidentielle. On sait donc à présent qu’il n’en était rien.
Reste à déterminer les motivations de cet homme. A-t-il voulu marquer son mécontentement suite à la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République ? S’agit-il d’un simple canular ou du geste d’un déséquilibré ?
Alerte à la bombe tribunaux Saint-Denis et Saint-Pierre
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Les premières investigations entreprises par les enquêteurs de la STPJ, la police judiciaire de Saint-Denis, visent à identifier le suspect à partir de son numéro de téléphone. Mais selon nos informations, il aurait utilisé un téléphone avec une carte prépayée, ce qui complique les recherches.
Durant l’appel téléphonique, il aurait revendiqué son appartenance à un mouvement local anti-pass et anti-vax. Mais il est probable qu’il ait également menti aux forces de l’ordre sur ce point.
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