Avant de présenter son rapport à l’Assemblée générale, Mariana Katzarova, Rapporteure spéciale sur les droits de l’homme en Russie, a souligné que la torture est utilisée comme outil d’oppression sanctionné par l’État pour maintenir le contrôle et étouffer la dissidence. Selon ses recherches, la torture cible principalement les prisonniers politiques, les opposants à la guerre en Ukraine et les communautés de migrants.
Une des révélations les plus alarmantes de son rapport concerne la manière dont la torture est normalisée dans les médias russes. L’expertise indépendante a rapporté des cas de torture de membres de la minorité tadjike et de travailleurs migrants originaires d’Asie centrale.
Les personnes LGBTQIA+ en Tchétchénie ont également été soumises à des traitements brutaux par les forces de l’ordre, avec des détentions, tortures et menaces de mort pour les forcer à s’engager comme soldats en Ukraine.
Le rapport met en lumière l’impunité judiciaire en Russie, où la torture n’est pas considérée comme un crime pénal distinct, permettant aux auteurs d’échapper à la justice. Mariana Katzarova appelle les gouvernements à utiliser la compétence universelle pour poursuivre les cas de torture en Russie devant les tribunaux internationaux.
En tant que Rapporteure spéciale, Mariana Katzarova travaille sur une base volontaire, indépendante de tout gouvernement ou organisation, et ne reçoit pas de salaire pour son travail.
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