Henri Lebon, président de l’Urcoopa, rompt le silence sur l’abattoir Evollys de l’Étang-Salé
L’Urcoopa s’engage dans une bataille juridique contre le groupe Duchemann-Grondin suite aux déclarations de Cédric Duchemann en juillet dernier. L’Urcoopa défend la préservation de l’abattoir pour soutenir la filière volaille à La Réunion. Le refus de céder l’outil à un acteur privé est clair.
Ecrit par Julien Delarue – le vendredi 30 août 2024 à 18H38
Un rappel historique s’impose. Créé par l’Urcoopa dans les années 90, l’abattoir de l’Étang-Salé, initialement nommé « Crête d’or », a été modernisé et rebaptisé Evollys en 2014. Un conflit émerge quant à la gestion de l’abattoir, détenu par la société dirigée par Cédric Duchemann. L’Urcoopa, confrontée à des difficultés financières et judiciaires, cherche à reprendre le contrôle de l’abattoir.
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Une action en justice est engagée pour annuler le protocole établi avec le groupe Duchemann-Grondin et empêcher la cession totale de l’abattoir. L’Urcoopa, soutenue par un rapport de Grant Thornton, dénonce des irrégularités et cherche à rétablir l’équilibre.
Entretien avec Henri Lebon, président de l’Urcoopa
Henri Lebon justifie la sortie de silence face aux déclarations de Cédric Duchemann et l’importance de défendre l’abattoir de l’Étang-Salé. Il dénonce les agissements de Duchemann et la nécessité de revenir sur le protocole établi, préjudiciable pour l’Urcoopa et la filière volaille locale.
Le combat mené par l’Urcoopa vise à rétablir un équilibre compromis par des décisions controversées et à garantir la pérennité de l’abattoir dans un contexte de pressions privées.
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