En 2016, Anne* se voit prescrire un antiépileptique également utilisé pour soigner des épisodes dépressifs. Un mois plus tard, sa vie bascule. Hospitalisée en urgence pour des effets secondaires dévastateurs, elle perd la vue et apprend à vivre avec d’intolérables souffrances.
En juillet puis en septembre de cette année, deux alertes ont été émises presque coup sur coup par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et certains laboratoires, au sujet de l’utilisation de « la lamotrigine ». Une substance active que l’on retrouve dans plusieurs médicaments comme le Lamictal, commercialisé par le laboratoire GlaxoSmithKline, et ses génériques commercialisés notamment par les laboratoires Arrow ou Biogaran.
Indiquée dans la prise en charge de l’épilepsie chez les enfants et les adultes, la lamotrigine est également prescrite en prévention des épisodes dépressifs chez l’adulte présentant des troubles. Un médicament relativement courant, avec lequel environ 400 000 patients sont traités chaque année en France selon les dernières données collectées par l’ANSM.
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